Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

États Généraux de la Démocratie: Le cahier de Doléances est en ligne. Vous avez la parole, prenez la!

29 Avril 2013 , Rédigé par Modem Val d'Oise

L'appel de François Bayrou à mobilisation pour obtenir une moralisation de la vie publique rencontre un fort écho auprès des Français.

Déjà plus de 50 000 personnes ont signé la pétition en ligne (www.moralisation.fr).

Pour soutenir cet appel et le relayer au plus pres de nos concitoyens nous avons lancé ce samedi 13 avril 2013 les États Généraux de la Démocratie à travers lesquels nous entrerons en conversation avec vous tout au long de ces prochaines semaines.

Les propositions faites par François Hollande restent insuffisantes. Les mesures proposées sont utiles mais ne sont pas à la hauteur de l'enjeu, et omettent toute une partie du problème auquel est confrontée notre démocratie, notamment le renouvellement du personnel politique et la juste représentation du peuple à l'Assemblée Nationale. C'est d'une réforme globale dont notre pays a besoin!

C'est pourquoi notre appel doit être relayé avec toujours autant de force.

Nous avons ouvert et mettons à votre disposition un cahier de Doléances sur lequel vous pouvez nous faire part de vos propositions, suggestions...

Elles ne resteront pas sans échos! Nous les remettrons au député Jean Lassalle qui les portera pour vous à l'Assemblée Nationale sur le chemin du retour de LA MARCHE qu'il a entreprise mercredi, à travers routes et chemins pour aller à la rencontre des Français que l'on n'entend plus.

Et si nous n'avions pas l'occasion de nous rencontrer nous ouvrons ce Cahier de Doléances "en ligne".

Vous pouvez le remplir par l'onglet commentaire ci dessous et de la même manière votre voie sera portée par notre député.

Vous avez la parole, prenez la!

États Généraux de la Démocratie: Le cahier de Doléances est en ligne. Vous avez la parole, prenez la!
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE NE SUFFIRA PAS<br /> <br /> La démocratie est fondée sur le principe d'élection par le peuple de représentants chargés de mettre en place un gouvernement duquel ils encadrent législativement la politique. En proposant et en votant les lois permettant telle ou telle réforme, donnant telle ou telle orientation politique, sociétale ou économique, ces représentants sont sensés contrôler et infléchir les politiques conduites par les gouvernements. Or, depuis plusieurs années ce système politique s’est mis à fonctionner à l’envers : le parlement est soumis au pouvoir exécutif incarné par un président qui ne joue plus son rôle et par un gouvernement déconnecté des réalités quotidiennes du peuple. Président et gouvernement ne sont plus guidés que par la sauvegarde de privilèges insensés et par la cause partisane. La Représentation nationale ne représente plus rien d’autre que les officines politiques auxquelles nos députés et nos sénateurs doivent leur titre.<br /> <br /> Usé par les décennies de connivence et de partage du pouvoir entre les 2 principales familles politiques des blocs de droite et de gauche, nos institutions ne répondent plus à la réalité du XXIe siècle. Le pouvoir exécutif soumet le pouvoir législatif au profit de causes partisanes. Le pouvoir législatif s'accommode de cette situation en échange de privilèges immoraux. Le pouvoir judiciaire est systématiquement taxé de partisannerie par le camp opposé lorsqu’il essaye de se mêler de tout cela. Et le peuple ne s'y retrouve plus.<br /> <br /> Détournés de leurs prérogatives, les représentants du peuple ne remplissent plus leur rôle. Désabusés et plongés chaque jour dans un individualisme forcené, le peuple désavoue ceux qu'il vient d'élire et réclame l'inverse de ce qu'il vient de plébisciter.<br /> <br /> Le monde s’accélère, le temps politique aussi. Qui peut croire que nous puissions encore fonctionner sur des institutions bâties par et pour le Général de Gaulle ? Sur des institutions votées il y a plus d’un-demi siècle ? Sur un modèle politique mis en place dans une société où les élus mettaient un point d’honneur à mériter la considération du peuple ? Où seulement 7 Français sur 100 disposaient d’une télévision et où Internet n’était même pas un rêve !<br /> <br /> La machine n’est pas seulement grippée : elle fonctionne à l’envers. PLUS QU'UNE MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE, C'EST UNE REFORME PROFONDE DE NOS INSTITUTIONS QUI EST NECESSAIRE afin de remettre le pouvoir exécutif au service de l'intérêt général, de redonner aux pouvoir législatif une place prépondérante dans l'action nationale et de redonner confiance au peuple.<br /> <br /> Arnaud Gibert, <br /> Conseiller municipal,<br /> Conseiller communautaire,<br /> Membre du Mouvement Démocrate.<br /> mai 2013
D
Imaginons un système dans lequel les candidats des partis politiques en campagne, et à chaque campagne (par exemple législative... ) seraient obligés de fournir lettre de motivation argumentée et CV actualisé (après tout c'est pratique courante dans les recrutements) et aussi de SIGNER UN SERMENT, affiché publiquement, les engageant sur l'honneur à respecter les valeurs 'morales' de leurs partis politiques respectifs. Au demeurant cela obligerait les partis politiques à afficher 'lisiblement' ces valeurs, etc... (il faudrait réfléchir aux rubriques...) Car visiblement de ce coté là par exemple... les citoyens que nous sommes avons souvent bien du mal à les percevoir. Pour le fun j'ai été voir la liste des serments disponibles sur Wikipédia... . Pour l’anecdote, si vous avez l'occasion de vérifier, en France, vous remarquerez que les serments de la rubrique 'politique' sont pour le moins absents des temps modernes... lol ... Quantités d'hommes politiques semblant avoir la mémoire un tantinet courte sur le domaine des valeurs (au delà des phrases 'saut de puce' j'entends)... ils seraient ainsi obligés de se pencher sur la question régulièrement dans leurs carrières. Cela ne leur ferait pas de mal ... et nous ça nous ferait du bien. Qu'en pensez-vous ?
L
La moralisation de la vie publique proposée par Hollande ne suffira pas, même si ses propositions sont utiles. Combien de lois ont déjà été votées par le passé dans ce but ? N'était-ce pas chaque fois à des moments où des représentants où des partis étaient pris la main dans le sac ? cela a-t-il diminué le nombre de scandales par la suite ? Un petit voyage dans le temps, nous fait réaliser que ces lois n'ont été finalement que poudre aux yeux pour endormir l'opinion publique de son effet dévastateur sur le moment, le temps de détourner son attention sur autre chose, selon la technique de la société du spectacle. Pourquoi en serait-il différemment cette fois ci ? <br /> <br /> Et pourtant, il FAUT que cela change ! Nous ne sommes plus dans une période faste où les compromissions de nos représentants avec la finance peuvent être oubliées par le peuple. Tant que cela n'a pas de véritables conséquences sur notre vie de tous les jours, on se dit qu'on n'y peut rien. Seulement, maintenant, la crise est là. Nous réalisons d'un coup qu'elle est le résultat de cette compromission avec la finance et aussi de notre passivité.<br /> <br /> C'est pourquoi il nous faut prendre le problème autrement. Des tricheurs, il y en aura toujours, surtout si le terrain s'y prête. Celui des démocraties uniquement représentatives est particulièrement favorables à la corruption de la Finance.<br /> Aussi, au pouvoir de la Finance, il faut opposer des contre-pouvoirs à sa mesure.<br /> - Tous les pouvoirs et contre-pouvoirs de la cinquième république, parlement, sénat, présidence, conseil constitutionnel, conseil d'état, etc, se sont fait gentils « toutous » devant la finance, tout en faisant croire que nos institutions fonctionnaient.<br /> - Autre grand contre-pouvoir qui est passé dans le camp de la Finance : nos médias. Seuls quelques îlots soutenus financièrement par des citoyens résistent. <br /> <br /> Le bon sens devrait nous faire reconnaître que ces contre-pouvoirs ne suffisent pas. Alors quel autre ? Un contre-pouvoir qui a été régulièrement oublié par les 15 constitutions qui se sont succédées jusqu'à maintenant en France, est …. le peuple. Pourtant lui seul sait reconnaître dans une loi si l'intérêt général est respecté. Lui seul est assez puissant face à la finance pour faire en sorte que les contre-pouvoirs classiques puissent jouer pleinement leurs rôles.<br /> Il nous faudrait avoir comme les Suisses,<br /> - la possibilité d'user de référendums abrogatifs quand il devient trop visible qu'une loi fabriquée par nos élus ne sert pas l'intérêt général,<br /> - le pouvoir d'initier des lois quand les législateurs se refusent à agir devant un problème évident (souvenons-nous: les Suisses, par une initiative citoyenne viennent d'obliger leurs législateurs à introduire dans leur constitution une loi limitant les rémunérations des dirigeants de grandes entreprises. Jean-Marc Ayrault a applaudi cette initiative. Mais pourquoi ne le fait-il pas alors ?<br /> <br /> En Suisse, que cela plaise ou pas à la finance, idem pour leurs législateurs, ces derniers devront écrire cette loi puisque le peuple en a décidé ainsi, quand en France notre Premier Ministre se contente de commenter. La Suisse est le pays le moins endetté d'Europe. Véolia n'arrive pas à remplacer les services publics de l'eau. Devinez la raison ? Pourtant leurs législateurs ne sont pas moins corruptibles que les nôtres. Simplement, ils savent que s'ils écrivent des lois trop évidemment en faveur d'intérêts privés, ils risquent de les voir retoquées par le peuple. Cela évite d'utiliser son salaire et son temps à concocter des niches fiscales pour enfin travailler seulement pour l'intérêt général.<br /> <br /> Nous accorder une démocratie semi-directe avec ces 2 grands principes que sont le référendum abrogatif et l'initiative citoyenne est une manière pacifique de sortir de cette crise, ne nous obligeant pas à aller farfouiller dans le passé des uns et des autres.
E
Lire Yann PIAT Dossier pour saisir les liens entre les criminels financiers de la Côte d'azur et Me CHEUVREUX, notaire parisien, impliqué dans des réseaux d'influence.<br /> Juge Van Ruymbecke, en charge de mon cas perso,lié à celui de la Députée, de Karachi, et de quelques autres...Même réseau de corruption, en place au plus haut niveau de l'Etat, jamais inquiété par personne.<br /> AUCUN PROCES, volontairement, pour élucider les abus en tous genres des notaires incriminés mais un travail en silence pour comparer les écritures et confondre les coupables.<br /> Je précise que Chambre des Notaires et Conseil Sup. du Notariat n'ont jamais bougé.<br /> Combien de milliards annuels brassent ils dans leurs Etudes?
E
Affaires Karachi et Yann Piat, en lien avec corruption et criminalité financière, dont les notaires sont des maillons essentiels. Personne n'ose s'attaquer à ces intouchables.Jusqu'à quand?<br /> Voir Yann PIAT Dossier sur Facebook et Twitter, pour plus de détails, sur les liens qui nous unissent.